PRETORIEN N. 24 - la bataille de Raphia.
Antiquitè . Moyen Age . Guerres en Dentelles
Codice: 515RG056024
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Periodico trimestrale dedicato a tutti coloro che si interessano di storia militare di tutto il mondo dall’Antichità, al Medio Evo fino al Primo Impero francese. Gli articoli, tutti preparati con grande cura e dovizia di dettagli, sono a cura dei massimi esperti a livello mondiale e sono corredati da una ricca iconografia anche a colori.
Les leçons de l'histoire ne portent guère leurs fruits. Sur le champ de bataille de Raphia (217 avant J.-C.), Antiochos III a fait la preuve de sa fougue. Il lui a par contre manqué le coup d'oeil qui caractérise les grands capitaines. La poursuite, stratégiquement inutile, de la cavalerie vaincue met le souverain séleucide dans l'incapacité de faire combattre son armée comme un ensemble cohérent : les éléphants ont manoeuvré à part, les cavaliers également, et sa phalange a finalement livré le combat décisif (notre couverture) sans pouvoir compter sur les unités qui auraient dû l'appuyer. 75 000 hommes du côté du roi d'Egypte, 68 000 de l'autre ; on n'avait pas vu de telles armées s'affronter depuis la bataille d'Ipsos, 116 ans plus tôt. L'enjeu est d'ailleurs le même : obtenir la prééminence au sein du monde hellénistique hérité d'Alexandre. La défaite était inévitable ; heureusement, grâce à l'indolence de Ptolémée IV, elle n'aura guère d'effet sur l'empire séleucide qui n'est pas encore confronté à la domination romaine. Les Romains ? Cinq siècles plus tard, leur heure de gloire est passée : affaiblis par des luttes fratricides, ils peinent à résister à l'invasion des peuples germaniques. En 357, les Alamans, forts de 35 000 hommes, attaquent les légions romaines et leurs auxiliaires, à peine 13 000 hommes, à proximité de Strasbourg, juste en dessous des collines de Hausbergen. Pourtant, malgré leur connaissance parfaite des tactiques romaines, les Germains ne réussissent pas à rompre l'unité des troupes de Julien et subissent une cuisante défaite. Ainsi, l'avantage du nombre ne suffit pas à remporter la victoire. Le coup d'oeil du chef, le génie d'un grand capitaine a toujours plus de poids dans les moments décisifs ! L'histoire est riche de ces leçons -- la bataille de Poitiers, en 732 en est un autre exemple -- où l'avantage du nombre ne remplace pas la cohésion. Voilà un avant-goût des articles présentés dans ce numéro de Prétorien. Un numéro riche et passionnant dont nous vous invitons à partager les découvertes.
FRANCESE
Interamente illustrato
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