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LIGNE DE FRONT N.17 - PARAS EN NORMANDIE

Codice: 507007017

€ 10,00

Bimestrale,ben illustrato, dedicato ai conflitti del 20° secolo.

IN QUESTO NUMERO:

Skorzeny « L’homme le plus dangereux d’Europe » ?

Qualifié d’espion, de saboteur, d’assassin et d’homme le plus dangereux d’Europe par les services militaires américains dans les derniers mois de la guerre, Skorzeny avait été cet offi cier SS célébré dans toute l’Allemagne comme l’audacieux libérateur de Mussolini en septembre 1943. Après la capitulation du III. Reich et trois ans de péripéties judiciaires qui se concluent par son évasion en juillet 1948, Skorzeny va habilement distiller ses souvenirs militaires depuis son exil espagnol, tandis que des journalistes et des historiens font de lui le cerveau d’une hypothétique « franc-maçonnerie des survivants nazis » et l’instigateur de mouvements terroristes… Mais aujourd’hui, près de trente-cinq ans après la mort de Skorzeny, ne serait-il pas enfi n temps d’avoir une approche plus sereine et historique de cet acteur fascinant mais secondaire (ne serait-ce que par son grade) de la Seconde Guerre mondiale ?

Défilé de la victoire Le triomphe de l’Armée française

Le 28 juin 1919, la Paix est enfin signée à Versailles. Depuis l’Armistice de Rethondes du 11 novembre 1918, les opérations sont suspendues mais la guerre peut reprendre, les hommes restant mobilisés. Les négociations sont ardues et lentes, il faut même prolonger la trêve le 16 janvier 1919 à Trèves ! Mais ça y est, le conflit est fini, les troupes ne sont plus utiles, les soldats vont pouvoir rentrer chez eux et les Alliés savourer une victoire si chèrement acquise. Pour célébrer ce moment de gloire, les membres de l’Entente vont profiter du traditionnel défilé du 14 juillet pour commémorer le triomphe de leurs armées. Cette parade militaire va être un immense événement, un des plus imposants triomphes guerriers depuis ceux de Rome !

Un « Diable vert » en Normandie

Si les témoignages de guerre de vétérans allemands constituent une ressource documentaire abondante, celui de Johannes Börner est pourtant extrêmement précieux. Conscient de la chance qu’il avait eu de survivre malgré les combats dans l’enfer du bocage normand, M. Börner s’est livré après guerre à une analyse critique du sens de son engagement et de ses motivations. À l’image d’August von Kageneck, il a soumis sa conscience à cette question cruciale : comment suis-je parvenu à me battre pour l’Allemagne nazie et au besoin accepter, pleinement conscient, le sacrifice suprême pour Adolf Hitler ? L’histoire de Johannes Börner est celle-là même qui s’est inscrite dans le patrimoine moral d’une génération toute entière, otage d’une idéologie régnant sans partage sur un pays. De Leipzig à Saint-Lô, place au parcours d’un Flieger du Fallschirmjäger-Regiment 5, dont la portée dramatique et surtout sans alternative résume à lui seul douze années qui allaient conduire l’Allemagne au chaos.

Airborne on Normandy Le jour le plus long

Depuis sa naissance difficile et controversée dans le courant des années trente, le parachutisme militaire est associé à l’image des troupes d’élite. L’idée même de ces soldats très entraînés, se jetant dans le vide depuis un avion, avec pour seule planche de salut quelques mètres carrés de cordes et de toile, et devant de surcroît, avec un armement léger et sans espoir de repli, opérer à l’arrière des lignes adverses, invite incontestablement à l’admiration. Ceux du jour J tiennent une place particulière dans l’imaginaire collectif. Avant-garde des forces de libération de l’Europe, ils seront les premiers à toucher le sol de Normandie et, pour nombre d’entre eux, à y mourir...

Juin 1940 La Bataille de l’Aisne et de la Somme

Du 5 au 11 juin 1940, l’Armée française a livré bataille sur la Somme et l’Aisne contre une Armée allemande nettement plus nombreuse en divisions et en avions. La résistance française a été acharnée et les pertes allemandes considérables, comme en ont témoigné les principaux généraux de la Wehrmacht.

Viêt Nam L’Amérique s’en va t-en guerre

L’État du Viêt Nam, longue bande de territoire en forme de « S » de 330 000 km² et regroupant les provinces du Tonkin, de l’Annam et de la Cochinchine (appelées les trois « Ky ») est, suite aux accords de Genève de 1954 mettant fin à la guerre d’Indochine, scindé en deux entités de part et d’autre du 17e parallèle. Cette partition, présentée comme provisoire, rappelle celle de la Corée après la Seconde Guerre mondiale. Au Nord de cette ligne artificielle, domine la République Démocratique du Viêt Nam, État communiste dirigé par le Viêt-minh de Hô Chi Minh et du général Giap. Le Sud, où se regroupent ce qu’il reste des forces françaises ainsi que les Nationalistes vietnamiens opposés au régime d’Hô Chi Minh, répond, quant à lui, en théorie à l’autorité nominale de l’Empereur Bao Daï. Entre les deux, une zone dite « démilitarisée », garantie par une présence internationale, doit éviter toute friction entre Nord et Sud. Pour autant, cette partition est présentée par les promoteurs des accords de Genève comme un pis-aller très provisoire destiné à permettre à la France de se dégager de son ancienne colonie et de préparer un processus de réunification prévu par référendum populaire dans un délai de deux ans. 800 000 réfugiés, dont l’essentiel des chrétiens du Nord, passent à cette occasion au Sud ; 80 000 seulement effectuant le chemin inverse pour rallier le gouvernement d’Hanoi. Dans le même temps, environ 10 000 cadres du Viêt-minh demeureront clandestinement au Sud, dans la perspective d’une reprise de la lutte armée.

 

Lingua

FRANCESE

Illustrazioni

Riccamente illustrato

Misure

21 x 30

ISBN