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BATAILLES & BLINDES N.121 - LA PANZER-DIVISION

L'arme fatale, vraiment ?

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€ 11,00

Au sommaire du n°121 - Août/Septembre 2024

+ Blindorama : L’armée suédoise

Une modernisation à l’aune de la menace russe 

Le 7 mars dernier, la Suède devenait officiellement le 32e membre de l’OTAN, mettant ainsi fin à la politique de neutralité séculaire du pays. Si cette adhésion constitue la suite logique d’un partenariat initié au début des années 1990 entre le royaume scandinave et l’Alliance atlantique, il est indéniable que l’invasion de l’Ukraine par la Fédération de Russie en février 2022 en a été le catalyseur. En corollaire, la résurgence de la puissance militaire russe a accéléré le développement des Försvarsmakten (Forces armées suédoises) qui poursuivent actuellement une importante remise à niveau se traduisant notamment par la modernisation de leurs principales plateformes de combat terrestres et l’acquisition d’engins supplémentaires pour étoffer les effectifs.

+ La bataille des frontières

La 13. Panzer-Division lors de « Barbarossa »

Le 22 juin 1941, les Panzer s’élancent à l’assaut des plaines russes en franchissant la frontière avec l’URSS. Mais il faut remonter à la directive n° 21 établie par le haut commandement de l'armée allemande (Oberkommando des Heeres) le 31 janvier 1941, qui stipule les intentions stratégiques vis-à-vis de la Russie.  L'intention première et primordiale de l’OKH est de percer le front russe en lançant de puissants groupes mobiles blindés (Panzergruppen) afin de morceler la ligne défensive russe. La Heeresgruppe Sud (Gen.Feld. von Bock) attaque du nord des vastes marais du Pripet. Elle doit percer en direction de Kiev / Smolensk, puis tourner ses forces vers le nord et, en coopération avec la Heeresgruppe Mitte encercler et détruire un maximum de forces soviétiques. Et en pointe se trouve la 13. Panzer-Division !

+ Panzer-Division

L'arme fatale, vraiment ?

Aucun type d'unité n'aura fait couler autant d'encre depuis 1945 que les Panzer-Divisionenen de la Wehrmacht. Arme absolue symbole de la modernité mais aussi de l'audace du régime nazi, elles sont encore aujourd'hui perçues comme la quintessence de la guerre blindée-mécanisée malgré leurs faiblesses avérées et leur incapacité à faire in fine la différence face aux adversaires du Reich. Cette étude synthétique vise à démontrer ce paradoxe entre forces et faiblesses de ces unités mythiques.

+ Clervaux & Hosingen

L’« Alamo luxembourgeois »

L’évocation de la bataille des Ardennes en décembre 1944 tourne en général autour des affrontements pour Bastogne et de la résistance de la 101st Airborne Division - ou encore de la ruée des chars de Patton pour briser l’encerclement allemand. C’est cependant passer sous silence la première phase des combats, et surtout la plus compliquée pour les défenseurs américains totalement surpris par l’offensive « Wacht am Rhein ». Qui aurait pu prédire que les pittoresques villages de Clervaux et de Hosingen, occupés par un régiment américain fortement éprouvé, vont se transformer lors des premiers jours de la bataille en une terrible bataille très vite surnommée « l’Alamo luxembourgeois » ? Et pour cause : situés à quelques kilomètres de la frontière allemande, ils sont les premiers objectifs de la 5. Panzerarmee de von Manteuffel !

+ « Rick de Rick ! »

La fin de la Grande Guerre pour le « 501 »

Aujourd’hui, le « 501 » est un régiment de chars de combat en garnison à Mourmelon-le-Grand dans la Marne, les cavaliers ayant pour monture le char Leclerc. Avant de connaitre les déploiements récents notamment dans les pays baltes, le « 501 » a connu de nombreuses heures de gloire qui ont marquées les pages de son histoire. La naissance de ce prestigieux régiment est mêlée intimement avec celle de l’arme blindée ; premier RAS crée, il participe aux combats sur les plateaux et dans les forêts picardes et devient un véritable outil de la victoire avec le Renault FT. Après la première guerre mondiale, des éléments du 501e vont prendre part aux opérations en Crimée avant de retrouver la métropole et prendre la ville de Tours comme garnison. Le régiment devient alors le 501e RCC, pour régiment de chars de combat. À la veille du second conflit mondial, l’unité est décomposée en BCC (Bataillon de Chars de Combat) qui ont vocation à combattre individuellement. Après la débâcle de 1940, le « 501 » est reconstitué et renait de ses cendres en Afrique. Le régiment rejoint la France à la Libération sous la bannière de la 2e Division Blindée de Leclerc, qui prononce la célèbre phrase « Jamais le 501 ne m’a déçu ». Le régiment blindé s’implante ensuite après la guerre à Rambouillet, puis amalgamé au 503e en 1994 pour devenir le 501-503e régiment de chars de combat. En 2009, il devient à nouveau le 501e RCC et fait partie de l’organigramme de la 2e Brigade Blindée.

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Lingua

FRANCESE

Illustrazioni

Riccamente illustrato

Misure

21 x 30

ISBN