LIGNE DE FRONT N.99 - LA 8. PANZER-DIVISION A KHOLM ET VELIKIE-LOUKIE
Codice: 507007099
+ La 8. Panzer-Division à la rescousse
A l’assaut des Kessel de Kholm et Velikié Louki
La 8. Panzer-Division appartient à ces unités moins connues de la Panzerwaffe, loin des chevauchées de la «division fantôme» de Rommel ou des divisions blindées SS. Il est vrai qu’elle se bat sur des fronts moins connus et que son palmarès reste moins reluisant. Pourtant, l’unité aura l’occasion de se distinguer dans le secteur Nord du front de l’Est, et plus particulièrement lorsqu’elle devra venir en aide aux garnisons encerclées de Kholm et Velikié Louki, avec plus ou moins de succès…
+ Au pays des roquettes
Le lance-roquettes multiple : spécificité russe
Au cours du XIXe siècle, l’artillerie connaît une petite révolution avec l’apparition de la roquette. Perfectionnée au cours de la seconde moitié du siècle, cette arme est cependant partiellement occultée par l’amélioration générale des performances de l’artillerie classique au cours de la même période. L’ingénierie russe reste néanmoins la plus avancée dans le domaine, au point qu’après la Première Guerre mondiale, c’est en Russie que les progrès les plus importants voient le jour en matière de roquettes et de lanceurs. Si les principaux belligérants vont utiliser des roquettes dans leur arsenal au cours du second conflit mondial, c’est bien dans l’Armée rouge que cette arme va être la plus massivement utilisée. Cette tradition perdurera durant la Guerre froide, jusqu’à aujourd’hui. Retour sur une « radition» toute russe.
+ Opérations Search & Destroy
L’erreur de Westmoreland ?
Si toutes les guerres marquent leur temps et l’histoire des pays qui y sont impliqués, il en est certaines qui sont plus traumatisantes que d’autres. La guerre du Viêtnam, menée du milieu des années 1960 à 1973 par les États-Unis au Sud-Viêtnam, fait partie de ces dernières. Véritable bouleversement historique, militaire et culturel pour le peuple américain, ce conflit a même remis en cause certaines des valeurs des États-Unis d’Amérique. Ainsi, l’intervention de l’US Army dans ce pays du Sud-est asiatique a entraîné de lourdes remises en question. La plaie ouverte par ce conflit continue de secouer le monde médiatique et académique quelque cinquante ans plus tard, et de nombreuses questions restent en suspens. Certaines d’entre elles concernent l’aspect purement militaire de l’évènement. Et, dans cette sphère, l’une d’entre elles revient, inlassablement : la stratégie et les tactiques choisies et appliquées par le commandant du Military Assistance Command, Vietnam, le général William Westmoreland, furent-elles des erreurs d’appréciations qui ont conduit, au final, à l’impasse du conflit et au retrait des troupes américaines en 1973 ? Étaient-elles adaptées à la situation ? Lui était-il possible d’appliquer une autre méthode ?
+ Sapery contre Pioniere
Les sapeurs soviétiques et allemands à Koursk
Le corps militaire du Génie regroupe des spécialistes dévolus à la construction et à la destruction. Les sapeurs et les pionniers sont rarement évoqués dans le récit des batailles de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, les premiers sont souvent en pointe des attaques en effectuant le déminage, en créant des brèches dans les défenses ennemies, en détruisant les bunkers et autres nids de mitrailleuses ; les seconds sont essentiels dans la construction des défenses, le franchissement des coupures humides ou, plus rarement, la mise en place d’un système de camouflage pour certaines troupes. Lors de la bataille de Koursk, qui débute en juillet 1943, les sapeurs ou pionniers des deux camps vont avoir un rôle essentiel. Les Sapery de l’Armée rouge vont ériger de puissantes défenses avant la bataille, puis participer activement à la lutte contre les pointes blindées allemandes. Les Pioniere de la Wehrmacht vont, quant à eux, ouvrir la voie des Panzer à travers les lignes de défense soviétiques, afin de garantir à l’avance allemande un tempo en adéquation avec le plan. Un affrontement souvent indirect mais pourtant primordial pour la réussite ou l’échec d’un des deux camps.
+ La chute de Cherbourg
Une erreur fatale allemande
La logistique est toujours l’élément pauvre des études sur les batailles de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, sans logistique, les armées, toujours plus lourdement mécanisées et motorisées au cours du conflit, ne peuvent avancer rapidement; les hommes et les armes, manquant de munitions et de nourriture, ne peuvent combattre à pleine efficience. Dès 1943, les chefs de guerre, alliés comme allemands, en sont bien conscients. Sur le front Ouest, la Wehrmacht sait qu’en cas de débarquement des Alliés sur les plages françaises, ces derniers chercheront indubitablement à sécuriser aussi vite que possible un port capable de soutenir leur percée et leur progression vers les frontières du Reich. C’est pourquoi les Allemands vont fortifier ces derniers sur toute la côte et placer des troupes aptes à les défendre aussi longtemps que possible. Et ce afin de gêner au maximum les capacités logistiques des Alliés et ralentir leur progression. Pourtant, ces Festungen, si beaucoup résistent jusqu’à la fin de la guerre (les fameuses «poches de l’Atlantique»), ne seront pas toutes déniées aux Anglo-Américains aussi longtemps qu’il l’aurait fallu. Il en va ainsi de Cherbourg, qui tombe rapidement. Quelles ont été les erreurs allemandes et quelles en ont été les conséquences ?
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