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TNT N. 74 - LES ARMES NUCLEAIRES TACTIQUES DE LA GUERRE FROIDE

Codice: 507013074

€ 10,00

Noto periodico francese dell’editore Caraktère ricco di interessanti articoli e abbondantemente illustrato con materiale iconografico anche inedito.

IN QUESTO NUMERO:

+ Les armes nucléaires tactiques de la Guerre Froide

Une arme comme les autres ?

Durant la Guerre Froide, le spectre d’un conflit atomique hante les états-majors de toutes les armées de l’OTAN et du Pacte de Varsovie, mais aussi les populations civiles inquiètent de voir le monde s’embraser dans un feu nucléaire dévastateur. Dès 1950, les deux superpuissances que sont les États-Unis et l’Union soviétique vont entrer dans une course à l’armement destinée à dissuader l’autre camp d’utiliser des armes nucléaires de plus en plus meurtrières. L’équilibre de la terreur maintient finalement un statuquo qui neutralisera toutes velléités de recourir aux « destructeurs des mondes ». Néanmoins, les progrès de la technologie permettent d’envisager l’élaboration d’armes nucléaires moins puissantes que certains comparent à de la « super artillerie » et qui pourraient être employées dans un conflit conventionnel sans déclencher des représailles voyant le lancement de missiles balistiques intercontinentaux (Intercontinental Ballistic Missile, ICBM) capables de rayer des villes entières de la carte. Un distinguo entre les armes nucléaires atomiques et stratégiques parfois assez flou qui va conduire aux développements d’un arsenal terrifiant à l’utilisation des plus dangereuses, aussi bien sur le plan militaire que politique.

+ Otto Carius

Au-dessus du lot

Peu de Bordführer (chef de char) peuvent se targuer d’un parcours aussi exceptionnel que le jeune Otto Carius. Ce jeune garçon, que rien ne prédestinait à réussir une carrière militaire du fait d’un physique trop frêle va se révéler être un meneur d’hommes respecté de ses camarades doublé d’un soldat doté d’un sens tactique au-dessus de la moyenne et d’une chance insolente. Le tableau de chasse de cet officier d’exception est estimé aux alentours des 150 chars détruits, la grande majorité sur le front de l’Est.

+ Le 7TP

Au niveau des Panzer

Au sortir de la Première Guerre mondiale, la Pologne devient la quatrième puissance en matière de blindés grâce à la France qui lui fournit 120 chars légers FT. À la fin des années 1920, ce dernier reste le seul tank en service, mais, malgré des tentatives d'améliorations, un changement de modèle est nécessaire. L'industrie polonaise n'ayant pas d'expérience dans la conception de blindés à chenilles, Varsovie se tourne vers le marché international pour ensuite créer un engin local.

+ Le camion amphibie DUKW-353

Un canard en tôle

Pour décharger un navire de transport rempli de matériel ou de ravitaillement destiné à une force combattant à terre, une première méthode consiste à recourir à des chalands de débarquement pour acheminer le fret jusqu’à la plage. Une fois l’embarcation échouée, il faut transférer la cargaison à bord de camions pour l’amener à sa destination finale. Mais les embarcations classiques peuvent être bloquées par un banc de sable ou une barrière de corail. Dans ces conditions, l’US Army souhaite développer des engins amphibies conçus pour franchir ces obstacles tout en présentant l’avantage de s’enliser beaucoup moins facilement dans le sable qu’un camion classique.

+ Chars kamikazes

La dernière action !

Lorsque les soutes à munitions sont vides, lorsque la hausse ne permet pas d’engager une cible faute de débattement suffisant, lorsque le temps presse, certains équipages choisissent la solution ultime : percuter de plein fouet un adversaire avant que celui-ci n’ait le temps de réagir. Ainsi, sur le front de l’Est, des T-34 ou des KV-1 vont être lancés sur une menace pour la faire taire définitivement. Et l’impact d’un blindé d’une trentaine de tonnes, voire plus de 40 dans le cas d’un KV, sur n’importe quel objectif conduit immanquablement à sa mise hors de combat ! Même si dans la plupart des cas, le véhicule « kamikaze » est totalement immobilisé…

+ Le B1ter

Une amélioration nécessaire ?

10 mai 1940 : alors que les Panzer s’élancent en Belgique, leurs homologues français sont variés et surtout de qualité différente. Le fer de lance des nouvelles divisions cuirassées, le B1bis, fait figure de monstre de métal avec son très efficace canon de 47 mm et son obusier de 75 mm en casemate. Cependant, un projet frère, le B1ter, est alors en développement… et en passe de le remplacer pour l’année 1941.

Tank, Infantry, Mk. III, Valentine

La quantité plus que la qualité

Conçu à la fin des années 1930 comme une alternative économique au coûteux char d’infanterie Matilda II, le Valentine connaît une mise en production précipitée à l’été 1940 afin de compenser les pertes matérielles consécutives à la débâcle de Dunkerque. Engin rudimentaire, sous-armé, mais fiable et correctement protégé, il est assemblé à plus de 7 000 exemplaires jusqu’en 1944, ce qui en fait le char britannique le plus répandu de la Deuxième Guerre mondiale. Employé par les forces du Commonwealth et dans l’Armée rouge, qui en reçoit plusieurs milliers au titre de la loi « prêt-bail », il sert principalement en Afrique du Nord et sur le front russe où, à défaut d’offrir une bonne puissance de feu, il sera apprécié des équipages pour son excellente endurance mécanique.

+ Actualité du monde militaire

- Le canon automoteur K9

- Les drones aériens et terrestres

- Le char Leclerc 140 mm et le MGCS

- 8x8 TBT Agilis

- Musée militaire de saint-Pétersbourg

- Actualité du livre

 

Lingua

FRANCESE

Illustrazioni

Riccamente illustrato

Misure

21 x 30

ISBN