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BATAILLES & BLINDES N.122 - LA DERNIERE CHARGE DE PATTON

Du Luxembourg à la Tchécoslovaquie

Codice: 507012122

€ 11,00

Au sommaire du n°122 - Octobre/Novembre 2024

+ Blindorama Argentine

Les Fuerzas Armadas de la República Argentina, l’exception sud-américaine

L’Argentine fait figure d’exception au sein du continent sud-américain. Si comme les autres pays elle doit faire appel à des industriels étrangers pour équiper ses Fuerzas Armadas de Argentina (Forces armées argentines), elle a toutefois pris la décision d’être indépendante dans certains domaines stratégiques comme celui des chars de combat. Avec l’aide allemande a ainsi été développé le Tanque Argentino Mediano (TAM) dont la plate-forme va servir à de nombreuses variantes. Déjà, dans les années 1950, le pays avait lancé le « Plan Europa » visant à équiper ses forces armées de matériels européens afin de s’affranchir de la dépendance aux armes, datant de la Seconde Guerre mondiale, fournies par les États-Unis.

+ Les Panzer à Stalingrad

Un contre-emploi ?

S’il est un environnement pour lequel le char est considéré comme peu ou pas adapté, c’est bien celui de la ville. Le combat urbain, hantise des tankistes, est en effet particulièrement dangereux pour les blindés, à toute époque : la menace est alors tridimensionnelle et les distances d’engagement ne laissent souvent aucune chance aux chars. Les Allemands, en 1942, le savent bien mais, pour diverses raisons, ils vont être contraints d’engager de nombreuses unités blindées pour la conquête de Stalingrad, de façon contre-intuitive. Qu’est-ce qui les y a poussés ? Les tactiques qu’ils vont employer lors de cette bataille sont-elles adaptées aux circonstances ? Les réponses sont peut-être plus nuancées que ce que l’on pourrait croire.

+ La dernière charge de Patton

Du Luxembourg à la Tchécoslovaquie

Après un automne compliqué pour la Third Army embourbée en Lorraine, les derniers mois de l’année 1944 sont une véritable délivrance pour Patton qui fait opérer un virage à 90° à ses hommes pour aller briser l’encerclement de Bastogne. Cependant, cette décision est loin de plaire au chef de la Third Army qui veut renouer avec sa chevauchée de l’été 1944 à travers la France, pourchassant les troupes allemandes l’épée dans les reins. D’autant plus qu’une fois le verrou de la Moselle sauté, le Rhin n’est alors qu’à quelques jours de route, certains de ses chars étant déjà sur les rives du fleuve.

+ Inoubliable Tilly

Jusqu’en enfer !

Le 1er septembre 2022, nous apprenions le décès de Manfred Thorn, survenu la veille. À l'heure de la rédaction de ces lignes (août 2024), presque huit décennies se sont écoulées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le temps accomplissant son œuvre, la mort frappe, tour à tour, les derniers survivants, acteurs et témoins de ce terrible conflit. Manfred Thorn était l'un d'eux qui, de surcroît, a laissé de nombreux témoignages écrits au sujet de plusieurs batailles, finalement, rassemblés dans le texte d'un ouvrage contenant l'intégralité de ses mémoires de guerre. Rappelons-nous, ici, le récit de son vécu à la bataille de Tilly-la-Campagne.

+ Le Panzer VI Ausf. E Tiger « 131 »

Quel Tiger à Bovington ?

Le Panzer VI Ausf. E Tiger « 131 », appartenant à la schwere Panzer-Abteilung 504, est le premier de son espèce à avoir été capturé par les Alliés occidentaux. Longtemps, cet engin a été identifié comme celui ayant combattu les chars d’infanterie Churchill tout près du djebel Djaffa, le 21 avril 1943. Cette histoire a longtemps été la version officielle, mais de récents travaux de recherche avancent une autre origine pour ce qui est désormais l’une des principales attractions du musée des blindés de Bovington.

+ Le canon de 47 mm

Damer le pion aux Panzer

Le canon de 47 mm français est sans aucun doute la meilleure pièce antichar en service au début de la Seconde Guerre mondiale. Il est judicieux de revenir sur sa genèse, sur son industrialisation, sur ses performances mais surtout sur son emploi au combat en mai-juin 1940. C’est pourquoi nous laisserons largement la parole aux officiers qui ont commandé des batteries ou des sections dotées de ce canon. Leurs rapports et commentaires, criants de vérité, valent d’être cités malgré quelques répétitions. La Première Guerre mondiale a mis en lumière l’importance des chars de combat et de la nécessité de s’en protéger. Cependant, durant les années 1920, les budgets en baisse, les stocks considérables d’armements de toute nature, la neutralisation de l’Allemagne par les clauses du traité de Versailles, empêchent d’avancer. Pourtant de nombreux pays étudient des prototypes de nouveaux chars de plus en plus perfectionnés et protégés. Dans ce cadre, le Service de renseignement français apprend de sources fiables et concordantes que la Reichswehr étudie la conception de nouveaux engins blindés, même si cela lui est interdit. Aussi l’état-major lance-t-il un appel d’offre concernant un canon antichar d’infanterie puissant.

+ La Pentomic Division

Combattre sous le feu nucléaire

Alors que la poussière recouvre encore les villes japonaises de Nagasaki et Hiroshima, les Américains comprennent que leur monopole de l’arme atomique sera très vite contesté, notamment par l’URSS. Si le président Truman reste convaincu jusqu’à la fin de son mandat que cette nouvelle arme permet d’annihiler l’avantage numérique de l’Armée rouge, ses espoirs sont douchés en 1949 lorsque les scientifiques soviétiques parviennent à développer avec succès leur propre bombe nucléaire. La guerre de Corée et les leçons qui en seront tirées par l’US Army va pousser le Pentagone à chercher une nouvelle façon de mener la guerre sur le champ de bataille – une réflexion qui sera aussi menée en France et dans d’autres pays de l’OTAN.

+ Actualités

Un tankiste à l’honneur à l’ENSOA

La Finlande est sur le point d’accueillir une brigade blindée de l’OTAN

Le dernier cimetière de chars de Kiev

Lingua

FRANCESE

Illustrazioni

Riccamente illustrato

Misure

21 x 30

ISBN