LOS! N.71 - U-BOOT TYP II

Au sommaire du n°71 - Janvier/Février 2024

+ Des géants limités

Les points faibles des Kirov

Les croiseurs de la classe Kirov disposent d’atouts évidents, notamment leur système de défense antiaérien à longue portée S-300F(M) ainsi que leurs radars embarqués offrant une importante portée de détection. Toutefois, on peut aussi énumérer une longue liste de défauts et de lacunes dont plusieurs ont déjà été mis en lumière sur une autre classe de croiseurs soviétiques, celle des Slava.

+ U-Boote Typ II

Les « pirogues » de Dönitz

Les U-Boote Typ VII et Typ IX monopolisent les ouvrages et les articles des revues spécialisées sur les forces sous-marines allemandes de la Seconde Guerre mondiale. C’est oublier ou dédaigner leur prédécesseur, petit par la taille mais grand par ses apports techniques et tactiques : le Typ II. Ce submersible côtier a surtout servi de bâtiment d’instruction mais il a toutefois combattu à plusieurs reprises et sur des théâtres d’opérations très différents. Ses origines remontent à la Grande Guerre et ses successeurs sont les petits Elektroboote Typ XXIII.

+ 1942 : Objectif Malte !

Dernières batailles pour un caillou

Début novembre 1941, l’interception du convoi italo-allemand « Duisburg » par la Force K (deux croiseurs et deux destroyers) conduit à la perte de sept navires marchands et d’un destroyer, plus deux autres gravement endommagés. C’est une gifle pour l’Axe, et en particulier pour l’Allemagne qui comptait sur ce convoi pour ravitailler ses forces engagées en Afrique du Nord. Le Reich décide alors de régler une bonne fois pour toutes le sort de Malte, pivot britannique en Méditerranée, afin de sécuriser l’approvisionnement de l’Afrikakorps. 

+ Les quatre vies du Kitakami

Croiseur ? Torpilleur géant ? Transport rapide ? Porte-Kaiten ?

Destinée à équilibrer les forces, voire à octroyer la supériorité numérique, la torpille est présente à bord de la quasi-totalité des bâtiments de la Teikoku Kaigun, exception faite des cuirassés. Chaque unité, du croiseur lourd au destroyer, est ainsi dotée d’une première bordée, déjà chargée dans les tubes (TLT), ainsi que de torpilles supplémentaires pour une seconde bordée complète. Cela changera plus tard à bord de certaines classes pour des raisons d’excès de masse dans les hauts ou de sécurité, mais les navires nippons embarqueront presque toujours de quoi recharger au moins partiellement leurs TLT. Les croiseurs Kitakami et Ōi de la classe Kuma représentent le summum des expérimentations de la Marine impériale, en embarquant chacun quarante TLT.

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